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jardin secret

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23 décembre 2022

Deux semaines en 1

Lundi 12 :

J'ai pris la voiture pour aller bosser car normalement je devais passer récupérer celle de ma fille sur Senlis le midi. Au final, mon mari et mon fils ont pu s'arranger. Parfait.

Journée plutôt classique. Mon élève chiant (celui des chocolats) a été casse-pied. Mon élève chanteur n'a pas chanté, mais ce ne fut pas de tout repos.

Ma voix va mieux. Mais je tousse et je suis enrhumée. Ça évolue.

Mardi : grand froid.

Je laisse la voiture au garage cette fois. Le plus compliqué reste de traverser le petit bois avant d'arriver à l'école. Parfois j'allume mon téléphone pour me guider dans le noir. Il fait froid. Mais avec mon bonnet, ça va. Journée sur le même ton que la veille.

Sauf que j'ai un œil qui me gêne et qui coule... tiens c'est nouveau ça.

Mercredi

Quelques courses matinales pour un repas prévu ce soir mais finalement annulé. Ce n'est pas grave. Passage la pharmacie pour mon œil qui a tellement coulé cette nuit que j'avais la paupière collée. Très classe et glamour le matin au réveil. Coco bel œil me voilà.

J'ai préparé mes cahiers en fin de matinée.

J’ai récupéré la voiture de ma fille avec l'aide de mon mari, je suis passée dans la zone commerciale pour poursuivre mon remplissage de hotte. Je suis passée ensuite voir ma mère une petite heure. Retour maison : thé chaud, bain chaud, préparation du repas du soir.

Je ne regarde pas le foot, même si j'entends un peu ce qui se passe.

Jeudi et vendredi : deux derniers jours de classe. Il faut empaqueter les bricoles de Noël, terminer ce qui est en cours, ranger.

Mon fils est parti dans le sud voir son grand-père pour une semaine.

Samedi 17 :

Avec mon mari, nous sommes partis chercher Fillette à Amiens. Il a fait froid toute la journée : environ -2 degrés. Nous avons peiné à nous réchauffer en faisant le marché de Noël.

Dimanche :

Je suis allée voir ma mère. J’ai regardé une partie de la finale avec elle dans sa chambre. D’autres personnes âgées étaient dans la salle commune devant l’écran. Il y avait de l’animation. Je suis partie au début des prolongations. Ma fille regardait le foot avec une amie dans un bar et mon mari à la maison.

J’ai vu la fin à la maison, tout en préparant la soupe.

Lundi 19

Courses avec ma fille pour finir de remplir la hotte ? Nous fûmes efficaces.

Mardi, mercredi :

Ma fille ne se sent pas trop bien. Elle enchaine les auto tests négatifs.

J’apprends que le réveillon qui devait se faire chez ma belle-sœur ne se fera pas... il se fera chez moi au final. Ce n’est pas tout à fait ce que j’avais prévu, mais on va s’adapter et faire un truc simple, car le lendemain nous sommes encore de repas.

Je passe voir ma mère mercredi. Sans ma fille qui n’est toujours pas au top.

Jeudi :

Elle passe un antigénique. On reste tous au chaud à la maison, devant un feu de cheminée.

Vendredi :

Courses ce matin (j’adore... les veilles de fête). Réponse de l’antigénique : négatif. Elle n’est toujours pas au top, mais autour d’elle ses copines aussi sont malades : covid, bronchite... les virus de l’hiver sont de retour ! En force ! Je me suis faite vacciner hier : bras droit, le covid, bras gauche la grippe ! Voilà c’est fait, on n’en parle plus.

 Je vous souhaite à tous de belles fêtes de Noël.

 

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11 décembre 2022

Lundi, mardi, mercredi...

Lundi

On reprend les bonnes habitudes. Fiston retourne sur Nantes, je le dépose à la gare. Puis je fais un crochet par la boulangerie pour acheter deux bonnes brioches feuillétées avant d'aller à l'école.

C'est une tradition, quand on fête son anniv, on amène un petit truc en salle des maîtres. Et comme la dernière ligne droite s'annonce fatiguante, il faut de quoi se réconforter. Alors les boites de chocolat commencent à apparaître.

Un de mes élèves m'en a offert une ce matin... mon élève "pénible". Je crois qu'il comprend qu'il me faut des forces pour le supporter toute une journée :)

Il y avait un peu d'excitation dans l'air ce matin, car il est tombé une espèce de neige fondue.

Journée de classe classique. Les absents sont nombreux. ça tousse, ça mouche, ça éternue... un vrai festival de microbes. C'est la fiesta. Et les maîtresses ne sont pas épargnées. Une collègue covidée la semaine dernière et une autre ce soir.

Retour maison, vers 17 h 30. Pas trop envie de bosser. Ma fille était là. J'ai préparé le repas du soir (tarte courgette, courge butternut roquefort). Pas mauvais ma foi.

J'ai laissé un message à mon beauf. ça me turlupine forcément tout cela.

Mardi

Deuxième moitié de nuit bof. Réveil bof. Je me sens fébrile. Je fais un auto test. Négatif.

Je suis fébrile toute la journée : j'ai des frissons, mal à la gorge, la tête dans le coton. je me traine, mais je fais classe.

10 h 35 : ma mère laisse un message sur mon répondeur. Elle ne trouve pas sa pièce d'identité.

10 h 50 : ma mère relaisse un message sur mon répondeur (même motif).

15 h 15 : ma mère re relaisse une message sur mon répondeur (toujours le même motif)

Zen soyons zens.

Je la rappelle sur l'heure de la récréation de l'après-midi.

Réunion le soir avec les collègues de maternelle. Je rentre vers 19h, je me mets sous la couette. C'est chouette la couette. Je m'exile dormir dans la chambre de fiston qui est vide. Je monte vers 20 h 30, je dors vers 20 h 35. Deuxième moitié de nuit pas top.

Mercredi.

Après cette nuit bof, je décide 1 : de refaire un auto test (négatif) ; 2 : d'annuler mon rdv chez le dentiste prévu l'après-midi ; 3 : d'appeller mon docteur. Il me reçoit entre deux patients dans l'après-midi. Il annonce : trachéite. "

- Il faudrait ne pas parler pendant 48 heures.

 - ça c'est pas possible en classe.

- Bah, vous verrez ça ce wk.

- parfait.

Sirop + pastilles pour la gorge.

Je tente de retourner dormir dans mon lit, mais je remonte vers deux heures du mat. Mon nez est bien pris, je ronfle comme un cammionneur.

Jeudi

Je vais en classe. J'explique à mes élèves. Temps de compassion environ 30 minutes. Au final, je crois que le gamin le plus sympa aura été celui qui est le plus pénible d'ordinaire,  celui des chocolats offerts le lundi. J'ai un petit filet de voix. Je fais classe. Je retourne dormir à l'étage.

Vendredi

Je crois que j'ai encore moins de voix.

Quelques points forts de ma journée de classe :

Nous rentrons en classe, nous nous installons. Un enfant vient écrire la date au tableau. Un autre s'occupe du nombre de jours de classe.
Nous sortons nos ardoises et écrivons des syllabes et des mots.
Il s'est écoulé environ 20 bonnes minutes depuis notre entrée en classe. Et là... tilt... un de mes élèves réalise que son cartable est resté dans le couloir.
La journée s'annonce longue pour lui comme pour moi.
Nous poursuivons. Nous travaillons sur le son "n". C'est de saison, nous lisons le mot "Noël". A entend le mot et se met à chanter en pleine classe : " Noël c'est comme un rythme de jazz, ça commence tout doucement...".
Ok... je comprends qu'il va y avoir des mots à bannir.
Nous continuons notre travail et nous rencontrons le mot "avenue". J'explique le mot en montrant une photo de l’avenue des Champs-Elysées. J'ai à peine prononcé ces deux derniers mots que j'entends A qui chante le refrain de la chanson de Joe Dassin.
Positivons : A a une bonne culture musicale.
La journée a été longue pour lui aussi car il a fini les 15 dernières minutes endormi sur sa table. Je n'ai même pas eu besoin de lui chanter une berceuse :)

Je dois rendre sa chambre à fiston. Je lave les draps...Faudra juste qu'il refasse son lit.

21 h 10 : je vais le chercher à la gare. Retour de Nantes.

Samedi

J'ai regagné ma chambre, j'ai ronflé au côté de mon mari (surtout en fin de nuit). J'ai fait mes courses de la semaine ce matin. Mon mari prendant ce temps est passé à la boulangerie et a acheté un gâteau pour ce midi. Il semblerait que je n'ai pas souffler de bougies pour mes 49 ans ! Du coup, j'ai soufflé une bougie, en dehors du gâteau car même si ma voix va un chouilla mieux, je ne vais pas prendre le risque de contaminer tout le monde en crachant sur le gâteau.

Voilà une bougie soufflée.. mais il faut que je garde du souffle pour l'année prochaine. J'ai moins mal à la gorge, mais je tousse un peu plus. On varie les plaisirs. je suis allée voir ma mère. J'ai eu mal. Je l'ai trouvée sur son siège affaissé, penchant du côté droit, triste. Elle marche de moins en moins, est de moins en moins autonome.

Les infirmières lui avait enlevé son dujarrier pour qu'elle puisse trouver un peu d'autonomie. Mais que c'est dur ! Elle a du mal à se déplacer seule, n'arrive parfois pas à temps jusqu'aux toilettes... avec les conséquences que cela implique. Ce midi en se rendant au réfectoire, elle est encore tombée. Il faut dire que quand elle marche son centre de gravité se déplace vers la droite, elle penche... je l'avais déjà vue dans cet état quand elle était en hopital psy. Je ne me souviens plus de ce que la psy avait donné comme nom à cet état. Je l'ai trouvée peu alerte, mais angoissée vis à vis de son état. Sa crainte de rester ainsi. Je pense que les choses vont s'améliorer, mais c'est assez déconcertant. J'espère que le médecin passera la voir lundi. En tout cas, c'est ce que j'ai demandé aux infirmières.

J'ai du la conduire moi-même jusqu'aux toilettes, l'aider à se désabiller et à s'asseoir... et faire le processus inverse avec le nettoyage que cela impose. J'avais appelé les infirmières... mais bon, le temps qu'elles arrivent, les choses étaient faites. Bref...

Le soir, un ami est venu regarder le match de foot à la maison. Moment de détente... et de joie pour les amateurs de foot.

Dimanche

Journée tranquille mais peu productive au coin du feu... quelques cadeaux commandés.

J'ai conduit ma fille à la gare pour qu'elle prenne son train pour Amiens. Sa voiture est en révision la semaine prochaine. Nous irons la rechercher samedi prochain et nous en profiterons pour faire le marché de Noël d'Amiens.

 

Bonne semaine à tous.

 

 

 

 

 

 

4 décembre 2022

Ma semaine... encore

On prend les mêmes et on recommence quasi à l'identique.

Lundi : journée de classe classique. Je n'ai pas pris la voiture car je n'avais pas besoin de déposer fiston à la gare. Il est resté à la maison cette semaine et a bossé.

Mardi : j'avais un rendez-vous avec un papa à 17 h 30, après mon soutien. RdV honoré cette fois. La journée fut plutôt tranquille. Mon élève agité a été étrangement calme... bon, j'ai compris en fin de journée qu'en fait il couvait un truc.

Mardi c'était aussi le jour du passage de l'infirmière scolaire pour voir la moitié de mes élèves. Du coup, ça rentrait et ça sortait de la classe. On s'adapte. Grande faculté dans l'éducation nationale.

En plus, il a fallu accueillir toute la journée,  les élèves d'une collègue malade et non remplacée. Et le matin, ma collègue de CM2 a dû répartir ses élèves ( 3 équipes éducatives). J'ai abandonné l'idée le matin de faire mes ateliers programmés : plus de place pour occuper les deux grandes tables nécessaires à la mise en place des ateliers. Mais grande capacité d'adaptation : on a fini nos ateliers l'après-midi.

Mercredi : je suis sortie le matin pour aller acheter les calendriers de l'avent de mes deux grands (thé, infusion). Sur le retour, je me suis arrêtée pour acheter les croquettes des chiens. Après-midi studieuse : cahiers, corrections... Le soir, j'ai rempli le calendrier de l'avent maison,  de chocolats. oui, je sais, deux calendriers de l'avent... J'ai bricolé un prototype de décos de Noël à faire avec mes élèves, et qui ira très bien sur notre sapin (thème de cette année : sapin improbable voire moche).

Jeudi : mon élève agité était absent (malade). Je sais que ce n'est pas bien, mais j'ose avouer que ça me fait du bien. ça me repose quand il est absent et ça repose aussi les autres, il faut bien le dire aussi. Nous avons commencé nos petits bricolages de Noël, avec des musiques de circonstance en fond sonore.

Vendredi : retour de mon élève agité (faut pas trop en demander non plus). Journée classique que nous avons terminé en allant décorer le sapin déposé par la mairie. C'est un rôle qui incombe aux enfants de CP. Ma fille est revenue le matin d'Amiens, mais je ne l'ai pas vue car elle partait avec une copine voir un concert. Elle a dormi chez sa copine. C'est parfait. ça m'évite de me faire du souci.

J'ai finalisé mon deuxième devoir le soir en rentrant pour l'envoyer le lendemain. Je réfléchis au troisième et je vais devoir plonger dans mes "vieilles" écritures.

Samedi : le matin passage traditionnel par la librairie, la boulangerie et le boucher. Repas du midi à trois. Ma fille était rentrée mais mon fils est parti bosser sur le téléthon (retour 3 h du mat). Dans la matinée, j'ai envoyé un texto à ma soeur en lui demandant si pour son anniv et surtout son changement de dizaines du lendemain, elle avait prévu de faire la fête. Pour la petite histoire, ma soeur et moi, sommes nées le même jour à un an d'intervalle. Joli timming de mes parents. Elle m'a rappelée en début d'après-midi. Pas de fiesta. Plutôt des mauvaises nouvelles. Mon beau-frère a un cancer du foie. Il est suivi pour une maladie auto immune qui attaque justement son foie. On est passé à l'échelle du dessus. Radiothérapie en perspective et vraisemblablement une greffe... C'est pas joyeux tout cela. Je l'appelerai cette semaine pour voir comment il va.

Du coup, je suis arrivée en retard pour voir ma mère qui commençait à s'inquiéter et qui pensait qu'il m'était arrivé quelque chose. Non, non, elle n'est pas angoissée du tout. Je lui ai annoncé la mauvaise nouvelle. Elle a pleuré.

La soirée fut tranquille à trois devant des pizzas commandées.

J'ai entendu mon fils rentrer  dans la nuit. J'ai beaucoup pensé à mon beauf.

Dimanche : courses le matin. Passage au marché de Noël de ma petite ville, avec ma fille. Et resto ce midi à 4 pour fêter ma dernière année dans la quarantaine. Autant vous dire que le menu soupe de ce soir fut parfait. J'ai ouvert mes cadeaux en rentrant du resto, monté une lampe, glandouillé cet après-midi, répondu au téléphone, aux textos, sms et messages divers et variés. Il n'est pas tard, mais je vais me mettre sous la couette et bouquiner.

Une semaine grisâtre sans soleil et que la journée d'aujourd'hui peine à ensoleiller.

27 novembre 2022

Ma semaine

Ma semaine (petit clin d’œil à Stéphanie)

Lundi :

J’ai déposé mon fils à la gare vers 7 h 40. Il prenait son train pour Nantes où il a repris des études de lettres modernes (tout en continuant à travailler sur Paris dans l’audiovisuel).

De la gare, je suis allée directement à mon école. J’y suis arrivée un peu plus tard que d’habitude. D’ordinaire, j’y suis vers 7 h 30. Cela me laisse le temps de faire mes photocopies, de préparer diverses choses avant l’arrivée des élèves.

Journée de classe plutôt classique.

Le soir, je devais avoir un rdv avec une famille à ma demande. La maman ne parle qu’anglais, j’attendais donc le papa car mon niveau d’anglais ne me permet pas de tenir une conversation. Le rendez-vous a été annulé, car le papa avait un rdv médical. Pourquoi m’avoir proposé lundi ? Bref... rdv remis au lendemain soir.

Mardi :

J’ai pris la voiture pour aller travailler, car je savais que je rentrerai plus tard suite à mon rendez-vous.

Dans la journée, j’ai eu un coup de fil du médecin de la maison de retraite. Il m’annonçait que ma mère était tombée dimanche, avait passé une radio la veille et avait le bras gauche immobilisé (rien de cassé, mais repos du bras).

Après la classe, j’ai travaillé en soutien avec 5 enfants en difficultés de ma classe. Je devais avoir mon rendez-vous à 17 h 30. Encore une fois annulé. A ce jour, je ne sais toujours pas quand il sera reporté.

Ma mère m’a appelée. Nous avons convenu que je lui déposerai le lendemain le « dujarrier » qui était quelque part dans mon sous-sol.

En arrivant, ma première préoccupation a été de le retrouver dans les cartons. Ce qui fut fait rapidement. Presque un miracle.

Mercredi : jour sans école. Lever plus tardif : 8 heures environ.

J’ai travaillé sur mes cahiers (préparer l’écriture et les mathématiques de la semaine) le matin et en début d’après-midi.

Vers 14 h 30, je suis allée dans la zone commerciale pas très loin de chez moi, pour échanger des vêtements pris pour ma maman mais qui ne convenait pas. Sur le retour, je suis passée à la maison de retraite pour lui donner ses nouveaux vêtements et son dujarrier.

De retour à la maison, j’ai bossé mes cours de graphologie.

Vers 21 h30, je suis allée chercher mon fils à la gare.

Jeudi.

Départ pour le boulot vers 7 h 20 à pied.

Journée difficile. Adrien, jeune élève de 6 ans était particulièrement agité. Adrien bien que très affectueux, est un peu atypique. Il parle fort, quand il veut, est complètement dispersé, dispose d’un faible capacité d’attention et en ce moment chante, quand ça lui prend : « Vive le vent ».

Ajouter à cela un Valentin, très intelligent, mais ayant du mal avec les limites et les règles de la classe et vous obtenez une mayonnaise très sportive à gérer.

Vous saupoudrez des irréductibles bavards et vous finissez la journée sur les rotules. Tant et si bien, que le soir, j’ai retrouvé mon lit à 21 h 15 pour ronfler comme une bien heureuse.

 

Vendredi : trajets à pied également. Je pars, il fait noir, je reviens, il fait noir et j’entends la chouette chanter dans la forêt.

Journée de classe sur le même tempo que la veille. Elèves bien excités. Le soir la municipalité organisait une marche aux lampions... ça plus Noël qui approche ...

Pause de 10 h 15. J’écoute le message de ma mère. Je rentre dans la salle des maitres en m’exclamant pour moi-même : « Entre Adrien et ma mère, je vais devenir folle ! ».  Je la rappelle. Nous convenons que je passerai samedi.

Dans l’après-midi, deuxième coup de fil de ma mère.

Je ne réponds pas en classe. Mon tel est en silencieux, soyez assurés. J’écoute les messages quand je peux.

16 h 45. Je libère mes élèves. Parfois la sortie ressemble à un bouchon de champagne. On maintient les petites bulles tant bien que mal toute la journée et ensuite plouf, elles explosent. Le même phénomène se produit quand on va en salle de sport.

Condition 1 pour y aller : le calme dans la classe. Condition 2 pour y entrer : le calme dans le couloir.

Là intervient la petite phrase : « vous allez vous asseoir tranquillement sur les bancs, SANS courir, le temps que je prépare le matériel. » J’ouvre la porte, la maintient ouverte et voit un essaim d’enfants courir dans tous les sens...

Donc 16 h 45 : Libérée ; délivrée....  Elèves rendus à leurs parents ou au périscolaire.

Ma collègue partie à la piscine avec ses élèves n’est pas rentrée. Le chauffeur a cassé une vitre du car en se prenant un panneau. Pas de blessés. C’était une vitre avant et les enfants étaient tous assis à l’arrière et cela s’est passé sur le parking.

Pourtant le bruit circule, véhiculé par une maman accompagnatrice, qu’il y a eu un accident ! Rassurer et tenir au courant les parents qui attendent sur le parking de l’évolution de la situation.

Retour de la maitresse et de ses élèves vers 17 h 40.

Rangement de ma classe. Retour maison vers 18 h 10.

Papoter avec ma fille rentrée en début d’après-midi.

Bidouiller des trucs sur l’ordi.

19 h 35, je prends la voiture pour rejoindre Pascal et Sandrine pour un petit repas au restaurant. Deux amis du collège, perdus de vue puis retrouvés.

Discussions diverses autour de frites, d’une belle côte de bœuf et d’un verre de vin rouge. Soirée sympa.

Au lit vers minuit et quart.

Samedi : lever vers 8 heures. Passage avec mon mari à la boulangerie, au libraire, chez le boucher. Déplacement à pied traditionnel du wk.

Boulot pour la classe le matin.

Je consulte mes mails. J’ai eu le retour de mon premier devoir, avec les commentaires et ma note : 15 / 20. Je suis contente. Je pense pouvoir me dégager du temps dimanche pour bosser la suite.

Début d’après-midi, je passe à l’Intermarché acheter quelques bricoles pour ma mère.

J’arrive à la maison de retraite vers 15 heures, j’en sors vers 17 h 15... Beaucoup de pleurs chez ma maman. Compliqué encore.

Passage à la pharmacie pour ma fille.

Retour maison. Commander les pizzas, aller les chercher et s’affaler pour l’apéro sur le canapé.

Coucher vers 22 heures.

Dimanche : lever vers 8 heures. Courses à faire. Retour 10 h.

Bosser pour la classe, préparer le repas du midi. Entreprendre avec mon cher et tendre de déplacer les plantes de la terrasse extérieure, à l’avant de la maison, vers la véranda à l’arrière de la maison. Donc traversée du salon... inutile de décrire l’état du salon après tous ses allers-retours. Ménage avec monsieur.

Boulot sur l’ordi, pour la classe. Je prends de l’avance pour la période 3.

Petit thé vers 16 h.

Toujours du boulot. Je n’ai pas travaillé la graphologie.

Il est 17 h 55, j’écris et je me rends compte que je n’ai pas préparé la soupe du soir ! Mince. Il faut que je file. Désolée J

20 novembre 2022

Encore un peu de tout et de rien.

Je n'avais pas le coeur de laisser passer 3 mois, voire plus avant de revenir par ici. Ce n'est pas pour autant que j'ai beaucoup de choses à raconter.

J'ai envoyé aujourd'hui mon premier devoir de graphologie. Comme je le disais par mail à mon correcteur, on se prend vite au jeu et on regarde différemment les écritures manuscrites qui tombent sous nos yeux.  J'ai passé beaucoup de temps à rédiger ce premier exercice. Il m'a fallu aussi me familiariser avec le vocabulaire, investir dans une loupe et dans des livres. Heureusement d'ailleurs que l'on peut trouver facilement des ouvrages d'occasion. En tout cas, je reste motivée et surtout intéressée ce qui est l'essentiel. Pour le moment, je gère facilement mon emploi du temps entre les temps que j'accorde à ma formation et mes temps de préparation de classe. Je préfère prendre mon temps d'ailleurs et envoyer un devoir que j'estime abouti, plutôt que de bacler pour avancer. Il ne me reste plus qu'à attendre ma note... retour à l'école :)

En ce qui concerne ma maman, il semble y avoir un léger mieux cette semaine. Pas de grosse crise cette semaine. C'est déjà ça. J'ai accroché au-dessus de sa table son diplôme de culture générale obtenu la semaine dernière, lors de l'organisation par la maison de retraite de challenge de Questions pour un champion. Toutes ces années à regarder Julien Lepers n'auront pas été vaines.

Je m'amuse de certaines histoires cocasses de ce petit univers, même si ma maman ne les trouve pas toujours drôle. Une pensionnaire lui a dit que c'était une princesse car elle ne buvait pas l'eau du robinet mais son eau Hépar. Autant vous dire que cela n'a pas plu à ma mère (moi, ça m'a fait sourire) qui a décrété que dorénavant, elle ne convierait plus cette dame à jouer avec SON triomino.

Je m'amusais aussi la dernière fois en voyant une pensionnaire "courir" après une autre dans le couloir, car celle-ci avait par mégarde échanger les déambulateurs.

Quelque part, on est assez proche parfois de l'ambiance d'une cour de récréation de primaire. La rapidité dans les déplacements en moins. Je positive comme je peux et cherche le petit plus dans ces visites hebdomadaires, bien consciente aussi que mon malaise à cause de mes vertiges alors que je rendais visite à ma mère, fin août dernier, a certainement alimenté bien des conversations. Vous pensez : la fille d'une pensionnaire que l'on évacue par ambulance, ça ne doit pas arriver tous les jours. A chacun ses petits moment de gloire :). D'ailleurs quand les ambulanciers appelés en urgence pour me transporter à l'hopital sont arrivés, ils étaient bien surpris de prendre en charge, je cite : "une personne si jeune". Effectivement ce ne doit pas être courant de sortir d'une maison de retraite avec une patiente en-dessous de 50 ans :)

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12 novembre 2022

Train train

Je ne donnerai pas pour titre à cette note : "Le retour". Ou alors je n'ajouterai pas d'adjectif. Le bref retour ? Le vrai retour ? le retour passager ? le retour avant l'absence ?

Un retour certes mais bien indéfini. Quoi de neuf depuis juillet ? D'abord les vacances. Passage dans le sud puis trois semaines à L'île d'Oléron. C'est toujours bien les vacances.

Par contre, j'ai raté la rentrée (c'est la deuxième fois de ma carrière). J'ai été prise de vertiges suffisamment importants pour ne plus pouvoir bouger pendant au moins 48 heures. petit passage aux urgences, puis à l'hopital. L'ORL consulté en urgence, pensait à un hydrops. J'ai fait un irm mi octobre pour confirmer... mais il n'a rien confirmé. Donc je ne connais toujours pas le pourquoi du comment. J'ai diminué mes cachets comme conseillé par l'Orl. Je les avais même arrêtés la semaine dernière, mais voilà que depuis hier c'est pas top (rien à voir cependant avec ce qui m'est arrivé fin août). Je reprends donc mon traitement. Prochaine visite orl en janvier. D'ici là, je serai peut-être obligée d'avoir mon généraliste. Voilà pour  le chapitre santé.

Niveau boulot, je fais mon taf, toujours avec implication, mais ce n'est plus ça... J'ai demandé l'autorisation à mon inspecteur pour pouvoir débloquer mon compte CPF... car oui, il faut que j'ai l'autorisation de ma hiérarchie. Je trouve ça tellement lamentable de ne pas pouvoir jouir de ses droits sans autorisation. Mon dossier est en cours d'examen, mais je n'ai pas attendu la réponse et je me suis lancée dans des cours à distance.

Objectif : la graphothérapie.

Le parcours de formation commence avec une approche de la graphologie. Je découvre un monde nouveau et cela me plait. Mais il faut "incurgiter" le nouveau vocabulaire spécifique et acheter les bouquins. Cela m'a fait étrange de rédiger une lettre de motivation manuscrite tout en sachant que derrière quelqu'un allait la lire et en tirer des "conclusions" sur moi.  Pour mon premier devoir, je dois, entre autre travailler sur mon écriture.  Je prends mon temps. Je fais des recherches, je lis.  C'est tout nouveau, puisque j'ai commencé à la fin de mes vacances.

Vacances pendant lesquelles, nous avons organisé une petite soirée surprise à ma fille pour ses 20 ans. Il faut dire que l'année de ses 18 ans et celle de ses 19, ont été marquées par des vagues covid, empêchant toute réunion. On s'est rattrappés et la soirée fut très sympa.

Les semaines passent et le rythme se réinstalle : boulot, dodo, boulot dodo... et visite à ma mère (généralement le dimanche). De ce point de vue là, ce n'est pas top. Il y a des journées bien et d'autres terribles (je n'ai d'autres mots) : douleurs, cris, pleurs, agressivité... un cocktail de tout cela. Je vais y aller tout à l'heure et je ne sais pas à quoi m'attendre. Hier sa voix au téléphone était bien. Mercredi ce fut l'horreur tout comme dimanche dernier. Le personnel soignant est dépassé, le médecin aussi, c'est dire... alors moi, je n'en parle même pas.

Mon fils alterne entre semaines étudiantes à Nantes où il a repris des études de lettres modernes et wk travaillés sur la région parisienne. Il se dégage aussi quelques jours off.

Voilà pour le train train quotidien. Comme toujours, je me suis fait happer par la rentrée en septembre et pourtant j'avais bossé pendant les vacances !

17 juillet 2022

Lassitude

10 jours depuis la fin de l'année scolaire. 10 jours de vacances un peu dense. Je me sens toujours fatiguée. J'ai fini cette année sur de la fatigue, et elle perdure. J'ai aussi fini cette année, en me disant qu'il fallait que je réfléchisse sérieusement à une reconversion professionnelle. C'est la première fois que j'y pense aussi sérieusement et je crains que ma future classe de l'année prochaine ne m'aide pas à voir les choses autrement. D'ordinaire, j'aime me replonger dans la préparation de l'année suivante, mais là, je sais d’ores et déjà qu'un "cas lourd" va intégrer ma classe en septembre et cela me démotive d'avance. Les années passent et physiquement, il ne faut pas se leurrer, on a moins la gniaque qu'il y a 10 ans de cela... alors, j'ai du mal à me projeter encore en classe quand j'aurai passé les 60 ans. Je me dis que c'est le moment de passer à autre : l'approche de la cinquantaine et deux grands enfants (je devrais plutôt dire deux jeunes adultes) qui ne me demandent plus une grande disponibilité. Je sais que mon état d'esprit actuel, est également lié à la fatigue du moment mais quand je vois la direction que prend l'éducation nationale, je crois que je n'ai plus rien à attendre d'elle. Je vais réfléchir et de toute façon, prendre le temps de poser et de construire mon projet professionnel.

L'état de santé de ma mère me préoccupe encore beaucoup. Cela fait à nouveau des mois qu'elle ne va pas bien et j'ai de moins en moins la force pour affronter cela. Je ressors à nouveau de certaines visites avec les larmes aux yeux. Là aussi je fatigue. Ma nièce est montée pour la voir. Nous y sommes allées 3 fois depuis son arrivée. La première fois, ma mère a quasiment pleuré tout le temps, la deuxième fois, elle était plutôt en forme (oh miracle) et vendredi c'était juste l'horreur. C'est très difficile à vivre cette maladie psychiatrique, pour elle en premier mais par rebond pour les autres et moi, en premier ligne. J'en suis à nouveau au stade où j'appréhende d'entendre sonner mon téléphone et de voir son nom apparaître, d'entendre sa voix plaintive et suppliante. Je comprends quand elle me dit que ce n'est pas une vie, mais en même temps de par sa maladie, elle entretient cette vie et cet état. Je suis bien impuissante... autant que le médecin de la maison de retraite, qui soit dit en passant, n'a pas non plus inventé l'eau chaude, tout médecin qu'il est. Quand ma mère m'appelle, elle est parfois au bord de l'hystérie. J'avoue que cela m'inquiète. Ce n'est pas quelque chose que je ressentais trop avant. Maintenant, elle devient parfois agressive avec ses "personne ne comprend, je suis toute seule, je ne peux m'appuyer sur personne..." Ben tiens... je dois être devenue un fantôme, moi, toujours au front.

Parfois, je reste zen et patiente et parfois je m'énerve. Quand elle me dit pour le n ième fois qu'elle voudrait en finir, qu'elle veut mourir... La dernière fois, elle me disait que personne ne comprenait sa maladie (ce qui n'est pas faux), qu'on lui reprochait d'être malade... "Quand tu as eu ton cancer, je ne t'ai pas reproché d'être malade, je n'ai pas dit que tu le faisais exprès". Alors là, ça a été la goutte de trop dans ma jarre bien pleine. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire que lorsque j'avais eu mon cancer, elle n'avait pas été là pour moi et qu'il avait fallu encore en plus que je m'occupe d'elle ! Fallait que ça sorte. Et un plus, je crois que je suis une des personnes qui a le mieux intégré qu'elle ne faisait pas exprès de foutre sa vie en l'air, même si cela m'exaspère et que parfois, je ne peux m'empêcher de penser qu'elle ne vit que pour ses douleurs et qu'elle s'enfonce dans cet état de lamentations continuelles pour qu'on s'occupe d'elle. Ce qui ne doit pas être non plus complètement faux car souvent j'entends souvent dire, par les pensionnaires ou les infirmières, quand j'arrive à la maison de retraite et qu'elle me joue sa n ième symphonie de lamentation : " Ah pourtant ça allait bien ce matin...".

Bref, je deviens un peu aigrie et moins compréhensive en ce moment.

Je pars normalement 10 jours dans le sud mercredi, ça devrait me faire du bien de m'éloigner.

 

 

 

 

28 mai 2022

gentils coquelicots

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Savourons ces fleurs si fragiles.

Jouaons avec les couleurs

21 mai 2022

Mon pote du matin

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J'ai fini par réussir à lui tirer avec plus ou moins de succès le portrait.

La première photo n'est pas terrible mais j'adore sa posture.

Je ne l'ai pas croisé cette semaine... je suis déçue. je crois que l'arbre sur lequel il allait a fini par perdre ses jeunes pousses... il a dû changer de crèmerie...

14 mai 2022

Résumons

Tu sais que ce n'est pas "bon signe" quand en cherchant à te connecter à ton blog, tu te rends compte que tu as oublié le mot de passe. On peut mettre ça sur la multitude des mots de passe... mais l'absence de notes par ici, n'y est pas pour rien non plus. D'autant qu'il m'a fallu relire mon dernier message, pour savoir où j'en étais restée dans le récit follement palpitant de mon quotidien. Soyons honnête, ce n'est pas la première fois que le silence s'installe ici.

Alors quoi de neuf me direz-vous ?

Dernière ligne droite dans l'année scolaire. Mes chères petites "têtes blondes" savent toutes quasiment lire avec plus ou moins de fluidité. Seule une élève n'est pas rentrée dans la lecture. Et une autre "pêche" encore... je reste désarmée face au manque de concentration de certains. C'est de plus en plus fréquent, c'est alarmant.

Cette dernière période s'annonce bien longue. Elle laissera les enfants sur les rotules (et la maitresse avec). Puis viendront les vacances d'été avec comme le dit joliment une collègue : "l'aspirateur des vacances" qui fait qu'avec certains élèves nous aurons l'impression de devoir tout reprendre en septembre. Quelle aberration que ces deux mois de vacances ! Et oui, c'est bien une instit fonctionnaire qui parle !

Puisque le mot vacances a été lancé, je ne peux manquer d'évoquer mes dernières vacances (qui me semblent déjà si loin) : nous sommes partis en Corse et j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette île. Magnifique. Et encore plus hors saison (en tout cas pour moi, qui ne suis pas fan de la foule).

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Il fait beau depuis plusieurs jours. C'est agréable. Avec la flambée du prix de l'essence, j'ai laissé la voiture de côté et je vais bosser à pieds. J'ai juste été une grosse fainéante de ne pas le faire plus régulièrement avant.

J'embarque mon appareil photo avec moi... on ne sait jamais que je trouve quelque chose à me mettre sous la dent, le long de mon trajet d'environ 15 minutes.

En ce moment c'est un petit écureuil que je guette. Mon copain du moment.

Le bougre ne se laisse pas facilement photographier.

 

 

 

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